Quand le cheval enseigne à l'homme

Construire la confiance partagée et le respect mutuel

La confiance et le respect par le cheval

Petite définition de la confiance

La confiance est avant tout une croyance positive.

C’est le fait que nous donnons aux autres un certain pouvoir sur nous, ce qui nous met dans un état de vulnérabilité. La confiance, c’est la foi que l’on a en quelque chose ou en quelqu’un, une sorte de lâcher prise que nous acceptons, convaincus des bonnes intentions des autres.

La confiance ne se décrète pas, elle se construit se nourrit, et s’entretient. Elle détient un pouvoir fort, toutefois elle est fragile, un rien peut la détruire.

Confiance partagée et respect mutuel chez les chevaux​

L’organisation sociale chez le cheval repose sur la coopération et non sur la compétition. Le troupeau est une famille (jusqu’à 10 individus) avec à sa tête une jument expérimentée. C’est une société matriarcale où la hiérarchie est verticale mais où la transversalité a une place prépondérante.

Quand la compétence d’un cheval est repérée et bénéficie à la survie du groupe, cette compétence est reconnue et acceptée par l’ensemble du troupeau. Chacun accorde sa confiance et s’en remet à cet expert qui fait autorité dans son domaine.

Les chevaux ont chacun leur personnalité, mais ils ne s’encombrent pas d’ego ni de notion de pouvoir. Leur logiciel de communication ne leur permet pas de bâtir de stratégie ou travestir leurs intentions. Leur capacité à gérer l’instant présent, à exprimer leurs émotions sans filtre facilitent la transparence, l’authenticité et la sincérité des échanges entre eux.

Ces rapports basés sur la confiance partagée, sont source d’harmonie et visiblement de performance si l’on se réfère à la longévité de l’espèce, présente sur notre planète depuis plus de 55 millions d’années.

Pour un animal proie c’est un exploit qui nous permet de penser que, le modèle hiérarchique et social des chevaux, fondé sur le respect de règles, de rituels, de hiérarchie et de délégation permet l’augmentation du niveau de performances en assurant le bien-être des individus mais aussi la cohésion de l’ensemble du troupeau.

Ce sont ces similitudes et les transpositions avec l’organisation d’une entreprise, qui donnent toute la pertinence de l’équicoaching dans l’accompagnement des managers.

Les hommes ne sont pas des chevaux, mais, s’ils s’en inspiraient ?

Le cheval et son histoire

L'Équicoaching et la question de confiance partagée​

De vous à vous:

S’il est bien une expérience qui booste la confiance en soi, c’est interagir avec un cheval pour la première fois de sa vie.

Oser entrer dans un rond de longe, aller à la rencontre du cheval, croire en soi et lui demander d’exécuter quelques manœuvres telles que le mouvement, lui fixer un espace, agir sur la direction et l’allure du cheval. Autant de petites ou grandes victoires qui vous surprendront et vous transformerons.

L’animal est impressionnant, rapide, il peut inspirer la crainte autant que l’envie. C’est légitime et c’est faire preuve de bon sens que se poser la question « ai-je réellement envie et comment m’approcher de cette grande bête ? », car vous en avez entendu des choses sur cet animal et ses dangers!!!

Stop, je vous rassure tout de suite, il a 100 fois plus de raisons d’avoir peur de vous que vous de lui !

Faites confiance à l’équicoach qui vous accompagne et est garant.e de votre sécurité. Grâce à elle ou lui, vous bénéficierez de toutes les informations sur les chevaux et leurs comportements qui vous permettrons d’aborder en confiance les situations.

Écoutez votre intelligence émotionnelle, pensez avec votre cœur et vos tripes et ne cherchez à épater que vous-même et le cheval! Faîtes vous confiance, faites lui confiance !

Croire en soi, la base de la confiance

Du cheval à vous:

Fidèle à sa capacité à vous guider vers une meilleure connaissance de vous-même et de votre mode relationnel, le cheval vous invitera à activer les leviers de la construction de la relation de confiance. Les mêmes leviers que ceux à actionner dans les relations humaines. Sincérité, congruence, assertivité, laisser-faire et lâcher-prise

Vous devrez lui démontrer que vous êtes digne de sa confiance et de son respect. En cela, votre statut, vos compétences métier, vos années d’expérience n’auront aucune influence dans sa perception de vous au plus profond de vous. N’oubliez pas que c’est un véritable miroir qui vous renvoie à ce que vous êtes !!

Oublier l’autoritarisme et faire place à une autorité bienveillante. Là est le secret, car le cheval pour être en confiance à besoin d’un leader référent, dont les intentions sont claires et fiables. Qui dit ce qu’il fait et fait ce qu’il dit.

Confiance partagée par l'Equicoaching

Confiance et Entreprise​

La confiance au sein des entreprises s’exprime généralement à 3 niveaux :

  • Au niveau personnel : la confiance en soi. Je me fais confiance car je crois que je suis capable de… 
  • Au niveau interpersonnel : la confiance en l’autre. Je lui fais confiance car je sais qu’il ne me trahira pas. 
  • Au niveau collectif : la confiance envers un groupe de personnes. Je leur fait confiance car je sais que, quelles que soient les circonstances, chacun agira au mieux des intérêts du groupe auquel j’appartiens ou du moins en cohérence avec ses intérêts.

La confiance a un grand pouvoir : celui de faciliter l’organisation du travail et de motiver une équipe, mais aussi de créer de l’engagement, du bien-être et de l’innovation.
En bref, tous les ingrédients pour assurer la pérennité d’une entreprise naissent du climat de confiance partagée instauré au sein de celle-ci.

Confiance, bien-être et performance​

Véritable socle du bien-être au travail, la confiance permet de diminuer considérablement les situations conflictuelles entre collaborateurs.

Un environnement de travail où la confiance règne favorise le développement personnel et professionnel. Et pour cause, un employé qui se sent considéré avec de réelles responsabilités est un employé motivé qui s’investit pleinement dans son travail. Qui dit confiance au travail, dit par conséquence bien-être et productivité.

Le manager et la confiance​

Celui qui doit donner sa confiance en premier lieu n’est autre que le manager, le chef de projet ou encore le directeur. Il doit, par son comportement et par son exemplarité, créer un espace de confiance qui autorise le droit à l’essai, le droit à l’erreur. Il doit également affirmer son leadership afin de donner confiance en eux à ses collaborateurs. Ainsi, il autorise l’autonomie, l’authenticité et la vulnérabilité. De cette manière, il inspire à la fois confiance et permet de renforcer la confiance personnelle de ses équipes.

Un pouvoir à double sens

Savoir se faire confiance et donner sa confiance à son équipe est un pouvoir inestimable. Inspirer confiance en est un autre.

La confiance ne se décrète pas, elle se gagne semaine après semaine, jour après jour, minute après minute. Nos gestes, notre façon de faire, nos réactions, nos attitudes, nos comportements la valorisent ou la fragilisent. Ainsi, ce ne sont pas les mots qui font la différence, mais bien les actes. Le management par la confiance revient donc à inspirer confiance et surtout à faire confiance à ses collaborateurs. Croyez toujours que votre interlocuteur est compétent et qu’il cherche à bien faire son travail ! L’idée est d’être bienveillant à l’égard de vos collaborateurs mais aussi de leur faire comprendre vos attentes à votre égard.

Indispensable à toute relation humaine en général, et plus particulièrement en entreprise, la confiance repose sur 5 conditions, qui peuvent être résumés sous l’acronyme CARTE:

  • La Crédibilité métier, à savoir la reconnaissance du niveau d’expertise d’une personne (j’ai confiance car chacun connaît son métier).
  • L’Authenticité, c’est-à-dire la sincérité dans la relation (j’ai confiance car chacun se comporte et agit avec sincérité, sans mensonge, ni faux semblant)
  • Le Respect des engagements (j’ai confiance car chacun fait ce qu’il a dit qu’il ferait).
  • La Transparence des informations (j’ai confiance car j’ai accès à ce qui m’est nécessaire pour réaliser mes missions et me sentir bien).
  • L’Engagement individuel et collectif a priori (j’ai confiance car chacun partage une vision, des intérêts et une ligne de conduite commune).

Ces 5 conditions sont davantage d’ordre relationnel qu’organisationnel et reposent principalement sur des envies réciproques, des croyances mutuelles qui supposent un « lâcher prise », ce qui est loin d’être évident pour tout le monde. En effet, la manière dont on accorde sa confiance varie selon les personnalités. Certains font confiance a priori (j’y crois et je verrai bien ensuite) et d’autres, a posteriori (démontrez-moi que vous méritez ma confiance).

La confiance se crée au-delà des frontières

Sources

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